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Un bon témoignage
Est-ce que ça change quelque chose de devenir tout mal en moi avec Richard?
Non, j’ai peur d’avoir mal ! (Obsession, préoccupation constante, qui provoque une forte inquiétude : Avoir la hantise de la maladie.)
À quoi ça me sert de m’en faire pour ce que Richard pense?
On dirait que je fais ça pour me protéger.
Selon mon mental (mes pensées), je suis en danger et je dois me protéger.
Il essaie ( mon mental ) de trouver des stratégies pour me protéger.
Est-ce que je vérifie si je suis en danger ? Non!
Mais mon mental se fait des idées.
Mêle ça avec des sentiments et ça devient une histoire vraie. Et il croit ça; dur comme fer.
Là il commence à avoir peur. À me faire des peurs avec ça. Il pense que tout ça me protège.
Plus il a peur, plus je me sens mal et plus les idées continuent. Ça devient de l’anxiété et mon cerveau croit que je cours un grave danger et mes muscles se raidissent pour me protéger. Et laisse se déverser de l’adrénaline qui monte à ma tête. Je me retrouve avec de la tension et un mal de tête. Et ça m’inquiète et j’ai de plus en plus peur.
Mon passé
OK, depuis un ou deux ans, j’ai vraiment cru que j’étais en danger. Est-ce que j’étais en danger? Mon mental me dit oui. Est-ce qu’il y a été attaqué? Non! Quel danger y a-t-il eu? Richard aurait pu se fâcher et s’en aller!
Ma fille aussi croit qu’il y a un danger et essaie de prendre des stratégies pour se protéger. On dirait qu’après Richard, il n’y aurait pu rien. Les gens dans ma résidence vivent aussi de l’anxiété. Est-ce qu’il y a du danger que Richard nous envoie? Non! Ils ont pris la maison pour qu’on reste ici. C’est la sécurité de Richard qu’on reste ici. Pourquoi j’ai peur de Richard qu’il s’en aille? J’ai peur qu’il se tanne, mais il est bien solide et c’est sa raison de vivre.
Pourquoi tant de question?
Pourquoi mon mental a-t-il toujours peur? Parce qu’il a peur depuis qu’il est enfant. Il se fait des idées depuis qu’il est enfant. Dans ce temps-là, il a entendu des choses, il a vu maman partir. Il a entendu des cris, des chicanes, il a été formé avec ça. Ça lui faisait peur, il percevait du danger et maman partait. Il pensait que la vie était pour finir là. Il ne percevait que du danger. Le danger s’atténuait, mais jamais on n’en a parlé, expliqué, rassuré. On a toujours laissé ça en suspens, on n’a jamais abouti à une fin.
La cousine est partie, ça été bien, l’homme de main est parti, ça été bien. Maman est partie, elle est revenue, 10 ou 20 fois. Mes relations ont fini, je me suis senti tellement mieux. Je ne me suis jamais écroulé, peu importe les situations qui se sont passées. Ça toujours bien fini. C’était toujours mieux comme ça.
Pourquoi que mes idées continuent de me faire peur, c’est tellement pu nécessaire. J’ai toujours peur, mes idées me gardent dans la peur pour rien. Il n’y a pas de danger et si danger il y a, ça toujours bien fini. Et ç’a toujours été mieux après qu’avant. Je m’en suis toujours bien sorti. Ça, mon mental ne l’enregistre pas! Ça, ça n’a pas eu d’importance pour lui? Pourquoi ne s’en sert-il pas de ce côté positif?
Pourquoi s’en va-t-il toujours du côté négatif, pourquoi vit-il toujours dans ça? Pourquoi croit-il toujours à ça ? Qu’est-ce que ça lui apporte de toujours se sentir mal? Est-ce qu’il se sent important, est-ce qu’il a besoin de se sentir important?
Est-ce que je me sens importante de toujours me sentir importante en pensant aux autres? Est-ce que c’est devenu une raison de vivre?
Où est ce que c’est une raison de vivre que de vivre dans la peur? Quand ce n’est pas une peur, c’est une autre peur, il a toujours besoin d’une peur en action pour vivre!
Ne jamais lacher prise
Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours combattu des peurs. Mon mental s’est toujours occupé d’avoir des peurs à combattre. Il s’en est toujours trouvé ou il s’en inventait. Mais il n’allait jamais vérifier si elles étaient réelles ou non!
S’il se passait quelque chose, c’était comme toujours pour le mieux, mais ça, il n’a jamais conclu cette réalité.
Je n’ai jamais perdu finalement et ça, ça été toujours une victoire, mais, ça il n’en a jamais fait une histoire. Je crois que mon mental aime se sentir en survie! Pourquoi? Est-ce que c’est sa raison de vivre?
Ce serait pourtant si plaisant de vivre dans la joie, dans la paix d’esprit. Ce serait pourtant si reposant de vivre dans le positif, sans inquiétude. Ce serait pourtant si agréable de vivre dans la joie, dans le calme, dans le sentiment de sécurité, dans la satisfaction, dans l’assurance que tout va bien, que tout est parfait.
Je me sens bien ici et maintenant, peut importe quoi que ce soit. Je suis bien ici et maintenant, peut importe ce qui peut se passer. Je me sens bien ici et maintenant. Dans le fond, il n’y a aucun danger. Tout est calme. Chacun fait sa petite affaire. Tout va bien ici et maintenant et dans tout ce qui s’en vient parce que quand ça va arriver, je vais me sentir bien dans l’ici et maintenant.
Tout s’est toujours bien passé dans l’ici et maintenant. Il y a toujours eu des solutions. Tout se passe toujours bien dans l’ici et maintenant. Donc, ça ne sert pas à rien de s’inquiéter. Ce qui veut dire que tout ce temps, je me suis inquiétée pour rien. Complètement pour rien. Je n’ai jamais remis ça en cause et j’ai toujours continué de m’inquiéter et il ne s’est jamais rien passé.
Je ne me suis jamais arrêtée à ça et j’ai continué de m’inquiéter et d’avoir peur pour rien, pour absolument rien quand il se passait quelque chose, ça été pour le mieux. Donc, peut importe du comment et du pourquoi que je me suis inquiétée, ça toujours bien été. Ç’a toujours été pour le mieux. Ça toujours été mieux après, ce qui veut dire que c’est mon mental qui a toujours voulu me garder dans l’inquiétude, qui me faisait accroire que m’inquiéter, ça me protégeait.
Là je vois, je comprends que mes peurs ne m’ont jamais rien donné, elles ne m’ont que gardé dans la peur; peu importe ce qui s’est passé, je me suis senti toujours mieux après. Vous voyez. Donc, peu importe le pourquoi que vous me gardez dans la peur, ce qui se passe après est toujours mieux.
Je vous entends (vous mon mental) essayer de me dire quelque chose, vous voulez me prévenir, mais vous avez fait ça toute ma vie. Mais vous ne m’avez pas protégé de grand-chose. S’il s’est passé quelque chose, ç’a toujours été mieux après qu’avant. Arrêtez de vouloir me faire peur, faites-moi voir à la place le positif, qu’il y a après; parce que la réalité, c’est qu’après, ç’a toujours été positif.
Regardez là, je vais me récompenser. Vous voyez quand le physiothérapeute est venu décrocher les tensions que vous m’aviez faites, ç’a été tellement mieux.
Vous voyez, je viens de vous faire voir quelque chose que vous semblez n’avoir jamais vu. Je vais le faire revenir pour me faire un bien immense, pour me libérer de vos tensions et me sentir tellement mieux. À je m’en vais redormir et m’apporter un bien-être extraordinaire. Je vais l’appeler pour un rendez-vous pour vendredi après midi pour me sentir mieux pour samedi et dimanche. Ça va être une belle récompense d’avoir pensé à moi depuis quelques semaines. Tout le mois d’octobre. Demain jeudi, je vais vérifier combien j’ai accumulé.
Là c’est vraiment une bonne conscientisation. Je ne l’ai jamais fait avant. C’est la première fois que je prends vraiment conscience de tout ça. Merci Seigneur Jésus, merci mon Dieu. Merci Esprit saint, mes Anges, mes Archanges et vous tous mes Saintes et mes Saints qui m’accompagnez dans mes démarches.
Là je me donne la permission de me gâter, je me donne la permission de me faire plaisir, je me donne la permission de me faire du bien. Oui mes peurs , je vous donne la permission d’être là, mais je me donne la permission de ne pas vous écouter. Je me donne la permission d’y aller selon ma conscience parce que je suis consciente que ç’a été très bien après . Oui je vous laisse avoir peur, mais laissez-moi en faire un peu.