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Là je veux penser à cet après-midi avec mon petit fils, où je m’entends parler et dont je jugeais que je parlais beaucoup trop.
Et pourquoi ce besoin de parler autant?
Mon copain aussi il l’a. Ma belle soeur aussi elle l’a. Mais moi là, j’en suis consciente et je n’aime tellement pas ça. J’ai un fond de pensée qui me dit que ça doit être tannant pour mon petit fils de m’entendre parler. S’il était capable de me le dire. Je crois… Je crois tellement que oui, que je parle trop.
Pourquoi j’ai tant besoin de parler? C’est plus fort que moi. C’est comme s’il y a juste moi qui existe, juste moi qui a un problème. Je me sens un problème et on dirait qu’il faut que j’en parle. C’est plus fort que moi, il faut que j’en parle. C’est aussi fort que le besoin de sucre que j’avais. Que n’importe quelle dépendance qu’on a. Je me sens dépendante de mon problème, je suis dépendante de ma dépendance, comme j’ai peur d’avoir peur!
Je me sens comme ça depuis tellement de temps.
Mais d’en parler aussi ouvertement, c’est la première fois. J’entends Marcel qui parle qui parle tellement (mais pas de lui). Je dis une phrase et il en dit 10. Moi j’essayais de laisser mon petit fils parler et je repartais à parler. Je m’entendais, j’en étais très consciente que je parlais trop. Mais c’était plus fort que moi. Comme dans un groupe dont je n’arrive pas à parler, malgré que maintenant j’arrive un peu plus à parler. Je crois que mon amie à un problème semblable au mien.
Oui quand je suis seule avec une personne, je deviens comme mes anciens amis. J’envahis tout l’espace de “ moi, mon, ma “. Je reviens toujours à moi. Derrière ça, mon intention est de parler oui, mais d’écouter l’autre aussi qui voudrait parler. Mon intention est de parler dans le général; pu avoir le besoin juste de parler de moi.
Pourquoi discuter juste de mon problème, de ma situation, de mes connaissances?
Pourquoi j’ai besoin de me nourrir de moi, oui c’est une bonne façon de le dire ? J’ai besoin de me nourrir de moi. Richard, mon ami avait besoin qu’on s’occupe de ses affaires, qu’on décore son appartement, qu’on aille magasiner pour ses vêtements. Moi j’ai toujours besoin qu’on parle de mes situations, mes idées, mes choix de conversations, mes opinions, mes besoins. Autant que Marcel ne parle jamais de lui, moi je parle toujours de moi. C’est plus fort que moi. Je ne m’intéresse pas aux autres. Chaque enfant de Robert est comme cela.
Mon intention est de me libérer de ce besoin.
Je me demande pourquoi je me sens autant assoiffé de moi. Ce besoin de parler autant de moi vient d’où? Pourquoi est-il aussi fort? Je mets mes questions dans l’énergie, je sais que je vais recevoir des réponses. En attendant, je vais me préparer pour dormir.
Je me suis couchée et je me suis mise à penser et j’ai dû me relever et; pour mon petit fils, suite à mes croyances, en pensant à vous autres, je vis des peurs et ça me cause de l’anxiété. ( qui est de penser au futur ).
En même temps, ce que tu m’as demandé, distraient mes pensées pour me servir de ces enseignements pour moi-même. Il me vient malgré moi: dans quelle direction s’en va-t-il? J’ai des croyances face à l’argent. De ce que je sais de lui, c’est comment peut-il vivre sans entrée d’argent assuré. J’ai beau essayer d’y penser, mais ça prend des revenus pour régler ses dépenses. Et de ce que je vois et de ce que j’entends, il ne peut y avoir beaucoup de revenus qui entrent en ce moment. Et au niveau de ses relations, selon mes croyances, ça ne peut l’amener nulle part. Mais il est adulte et il semble très à l’aise dans ça. Est-ce que c’est la réalité qu’il montre ?
En allant selon mes croyances, pour moi il ne va nulle part et ça m’amène à avoir peur, même très peur. J’ai comme envie de regarder ailleurs parce que si je regarde de son côté, ça me fait vivre de l’anxiété. Le futur ne me fait voir rien de rassurant. Mais toi tu es peut-être mieux placé pour voir chez toi un avenir plus prometteur dans ces 2 domaines de ta vie.
La même chose quand je regarde aller ma soeur.
Ça m’amène à dire que je suis mieux de ne pas vous regarder selon mes croyances et vous laisser aller selon vos croyances. C’est peut-être vous autres qui êtes les mieux placés pour aller vers une vie heureuse et satisfaisante. Vos visions sont différentes des miennes et l’important c’est que vous réalisez vos rêves. De toute façon, vu dans cet angle-là, je ne peux rien faire pour vous autres. Parce que nos croyances sont comme à l’opposée. Je dois accepter l’idée que vos vues sont très différentes des miennes même à l’opposé, mais qui dit que ce n’est pas vous autres qui avez raison. Je ne peux vous faire de leçons, je ne peux vous imposer mes croyances , je ne suis pas en mesure de vous prouver que j’ai raison.
Ce matin avant le déjeuner…
On dirait que ça me rassure de dire aux autres ce que je fais. Les demandes que je fais pour me sortir de mes difficultés mentales. Je sens le besoin d’en parler comme pour me prouver que j’ai raison de faire ça. Comme si je n’ai jamais pu en parler à mes parents et qu’ils auraient été d’accord avec moi, mais ce n’est jamais arrivé. Quand j’en parlais, ils étaient toujours contre mes idées; ça les insécurisait. Je n’allais pas selon leurs croyances. Ce besoin n’a jamais été ressenti, comblé avec eux. On dirait que je suis toujours à la recherche de le combler en, n’en parlant aux autres.
Hé! Je suis ce parent maintenant à qui j’en parle et qui est certain que j’ai raison de le faire, que je fais les bonnes actions. Je suis la bonne personne à qui j’en parle et je suis convaincue que je fais les bonnes choses. Que j’ai trouvé les bons enseignements pour me guérir totalement ! Donc, je n’ai pu à ne le raconter à personne. Je n’ai pu besoin de l’approbation de personne. Je m’en parle et je suis la seule et bonne personne qui peut affirmer que ce que je fais est bon pour moi. Donc, je n’ai pu besoin d’approbations de personne d’autre que moi.
Je peux passer à autre chose puis prendre le temps d’écouter les autres, de les laisser dire ce qui va leur faire du bien de le dire. Non je n’en ai plus besoin parce que je suis capable de m’écouter, de me croire, d’échanger avec moi-même et d’en être très satisfaite. De me combler de mon attention, de ma compréhension. Je ne sens plus le besoin d’en parler parce que maintenant de l’écrire me comble, m’apporte plein de satisfactions.
Merci, mon Dieu, merci Seigneur Jésus, merci Esprit saint. Merci mes Anges, et mes Archanges et tous mes Saints qui sont là pour m’aider. Merci de m’avoir répondu à mes demandes. Merci d’être là pour moi.
Pour en apprendre plus sur la psychologie…
L'auteur Anonyme du Québec