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Des stratégies d’autodéfense – Des troubles de la personnalité limite
Ce n’est pas la première fois que je vois que je suis très critiqueuse ou contrôlante, même trop!
Je reconnais que dans ma vie, je suis venue apprendre à travers le contrôle et la critique.
De 0 à 19 ans, j’ai appris la critique et le contrôle avec mes parents et j’ai continué……
de 0 à 19 ans, j’ai montré à mes enfants à critiquer et à contrôler.
Je sais que bien des parents montrent à leurs enfants la critique et le contrôle. On apprend pas mal de choses de nos parents.
J’ai donné ce que je savais et je n’ai jamais remis ça en question.
Il y a aussi qu’on était en mode survie.
La critique fait partie de ma vie – Une famille toxique
Mes parents selon moi, fonctionnait par la peur du jugement et d’être punit s’ils ne nous élevaient pas comme ils pensaient qu’on devait être élevés. Donc leurs critiques et leurs contrôles étaient dictés par la peur. Il y avait pas mal de puissance dans ça. Nous on se sentait en survie, si on ne faisait pas ce qu’ils disaient. Qu’est-ce qui était pour nous arriver?
Puni par Dieu, puni par les jugements des autres, beaucoup de: qu’est-ce que les autres vont dire. Jeune il fallait travailler et dépêchez-vous, le ciel va nous tomber sur la tête et on va être puni par Dieu; dépêchez-vous, les autres arrivent et ça va être gênant. Terrible si les autres nous voient comme ça.
Longtemps, longtemps, ce sont les autres qui étaient importants. Je n’ai pas souvent entendu que nous on était important, que moi j’étais importante. Je ne percevais pas ça.
J’ai tellement entendu dire que Dieu était important, que moi je n’étais pas importante. Qu’il fallait penser aux autres avant de penser à soi ! Et moi je me sentais comment? Je ne sentais rien. Je servais juste à penser aux autres.
À 6 ans, il fallait faire des choses pour papa. C’est à dire: travailler sur la ferme. Pour maman, c’était rentrer le bois, aller chercher de l’eau au puits, etc. Heureusement que je jouais avec Louiselle.
J’allais à l’école pour faire ce que mes parents me poussaient à faire. C’était obligatoire. Je n’avais aucun plaisir dans ça. Une chance que j’écoutais des chansons que j’aimais à la radio.
Je portais les vêtements que maman me faisait, une chance que je me suis fait 2 robes que j’ai aimé porter en cachette. Il fallait travailler pour papa, pour pouvoir vivre. Faire attention aux dépenses parce qu’on n’aurait rien pour vivre. On était toujours en mode survie.
Une chance que j’ai commencé à travailler à 13 ans. Je commençais à avoir de l’argent.
Pour vivre, tout ça sous les critiques constantes de papa et maman et le contrôle de papa.
Contrôlé par l’opinion des autres qui était très importante. L’opinion de ma famille et l’opinion des voisins.
Et surtout Dieu qui planait toujours au-dessus de nous, semaine et dimanche.
Mes parents étaient sous la tutelle de Dieu et des opinions des autres et nous on se sentait en survie dans tout ça.
Qu’est-ce qu’on pouvait faire; j’était soumise, je n’avait pas le choix et pour survivre ma soeur était un exemple par la maladie, donc elle a suivi le chemin, elle avait toujours un malaise et maman disait: Laissons-la faire, on va le faire nous.
Ma soeur et moi, on n’avait pas le choix d’aider papa et maman. Elle s’en ait sortie en se sentant la préféré de papa. Moi je suis devenue le bouc émissaire. J’ai pris le rôle de la victime en tout. En plus j’étais têtue, je me suis sentie critiquée, jugée, condamnée.
Des relations familiales toxiques
J’ai gardé ce rôle très très longtemps. Finalement, ou heureusement que j’ai eu un mari soumit. Et que j’ai eu des enfants avec qui j’ai partagé mes rôles dans la famille du père.
La définition de la critique selon moi
Donc, les premiers 20 ans de ma vie, je l’ai vécue avec mes parents sous la critique et le contrôle.
Les 20 ans suivants, j’étais sous la critique et le jugement de la famille de mon mari.
Oui, mes enfants ont toujours été vus comme mes enfants et non les enfants de leur père.
Oui, mes enfants ont toujours été vus comme mes enfants et non les enfants de leur paternel.
Mais lui y est pour beaucoup dans ça, il a toujours été humble quand il parlait de moi et de ses enfants mais
mentionnait beaucoup de qualités quand il parlait de ses frères, beaux frères et soeurs. des enfants de ses frères et soeurs.
Je l’ai beaucoup critiqué en rapport avec ça. Pourtant, il se sentait si aimé de sa mère.
J’ai aussi continué d’écrire ce que je veux faire avec ça dans les prochains jours. Ça peut être les prochaines semaines, les prochains mois…. Mais pour le moment, c’est ce que j’ai écrit ce matin vers les 4 heures.
Mon corps me parle beaucoup ces derniers mois avec les tensions que je ressens dans mon cou et dans ma tête. Je vais faire tout mon possible de me guérir avant de quitter cette terre.
L'auteur Anonyme du Québec