Lors d’un rapport sexuel non-protégé, plusieurs risques existent. Il y a tout d’abord celui d’une grossesse non désirée, d’où l’intérêt des méthodes de contraception. Mais il existe aussi une multitude d’IST (Infection Sexuellement Transmissible) qui représentent un vrai risque. Certaines de ces IST ont des conséquences bénignes, d’autres beaucoup plus graves. Il convient donc de faire le nécessaire pour réduire le risque d’infection par une IST. Voici 4 astuces faciles à mettre en place au quotidien pour limiter ce risque.

Qu’est-ce qu’une IST ?

Une IST (Infection Sexuellement Transmissible), également appelée anciennement MST (Maladie Sexuellement Transmissible) est une infection transmissible comme son nom l’indique au cours d’un rapport sexuel. L’agent pathogène à l’origine de l’infection peut être un virus, une bactérie ou un champignon.

Ceux-ci peuvent se transmettre par simple contact entre un fluide corporel (sang, sperme, sécrétion vaginale) et les parties génitales lors d’un rapport sexuel. Les différentes IST sont plus ou moins contagieuses, certaines sont très répandues quand d’autres sont plus rares. On en dénombre environ une quarantaine tous types confondus.

Voici une liste des IST les plus courantes :

  • L’herpès génital
  • La trichomonase
  • La syphilis
  • La gonorrhée
  • La chlamydiose
  • La syphilis
  • Le VIH
  • L’hépatite B
  • La candidose

 

Venons-en maintenant à 4 façons de réduire le risque d’infection par une une de ces IST (ou d’autres).

Avoir des rapports sexuels protégés

Tout d’abord, l’option la plus évidente consiste à utiliser un préservatif lors de chaque rapport sexuel. Il s’agit à ce jour de la méthode la plus protectrice et efficace contre les infections sexuellement transmissibles. Il s’agit également de la seule méthode de contraception protectrice à la fois contre les IST et les grossesses non désirées.

Le préservatif masculin ou féminin assure un niveau équivalent de protection contre la plupart des IST. Attention, des exceptions existent. Le préservatif n’assure qu’une protection limitée contre certaines IST comme l’herpès génital par exemple.

Faire des dépistages réguliers

Certaines IST peuvent passer totalement inaperçus pendant plusieurs années, voire ne jamais se manifester au travers de l’apparition de symptômes. D’où l’importance de faire des dépistages réguliers. Cela a plusieurs objectifs. Il s’agit notamment d’éviter de contaminer d’autres partenaires si l’on se sait soi-même infecté. L’autre intérêt du dépistage est de pouvoir s’orienter de façon précoce vers un traitement adapté. Comme la Doxycycline dans le traitement de l’infection à chlamydia ou l’Aciclovir contre l’herpès génital.

Connaître son ou sa partenaire

Le fait de connaître le statut sérologique de son ou sa partenaire permet de prendre des précautions, dont notamment l’utilisation du préservatif. La meilleure option est que le ou la partenaire face des dépistages réguliers, mais la confiance tient également une place prépondérante. Néanmoins, la prudence doit rester de mise et en cas de doute, nous vous recommandons l’utilisation d’un préservatif.

Dans des cas particuliers comme celui de la présence d’herpès génital, d’autres dispositions doivent être prises dans la mesure où le préservatif ne protège pas efficacement contre cette infection. Il convient dans ce cas précis d’éviter tout rapport sexuel au cours d’une poussée d’herpès qui est le moment au cours duquel il est le plus contagieux. La prise d’un traitement peut aussi avoir son utilité à ce moment-là.

Limiter le nombre de partenaires sexuels

Il ne s’agit bien évidemment en aucun cas d’un quelconque jugement de valeur et chacun est libre d’avoir la vie sexuelle qui lui convient. En revanche, il s’agit d’une réalité objective et statistique. La multiplication des partenaires sexuels augmente mathématiquement le risque d’être exposé à une IST et réduire ce nombre réduit donc le risque.

Il peut s’agir d’un axe de réflexion qui encore une fois relève strictement de votre vie privée et de vos choix de vie. Ainsi, selon votre style de vie, nous vous conseillons d’en revenir aux conseils précédents, à savoir le dépistage systématique et l’utilisation de préservatifs.

 

Catégories : Santé

Nicolas Desjardins

Bonjour à tous, je suis le rédacteur en chef de SIND Canada. J’écris des articles depuis plus de 10 ans et j’adore partager mes connaissances. J’écris actuellement pour de nombreux sites Web et journaux. Toutes mes idées proviennent de mon style de vie très actif Je me tiens toujours très informer pour vous donner les meilleure information. Au cours de toutes mes années en tant qu’informaticien, je suis devenu un chercheur incroyable. Je crois que toute information doit être gratuite, nous voulons en savoir plus chaque jour. Vous pouvez me contacter sur notre forum ou par courriel à [email protected].